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Bien choisir son terrain

Promoterre vous accompagne dans votre recherche et choix de terrain, nous vous donnons quelques règles et conseils indispensables, qui vous permettront d'être plus serein dans votre choix. Bien évidemment, nous sommes à votre disposition pour plus d'informations.

7 clés pour bien choisir son terrain

Afin que votre terrain corresponde au mieux à votre projet, déterminez à l'avance une liste de critères, par ordre d'importance. Les points suivants vous guideront pour ne rien oublier dans votre sélection.

Ca y est, vous êtes décidés, vous voulez acheter un terrain et faire construire la maison tant rêvée.... 

Rue d'un village

1 - Gardez à l'esprit que vous achetez toujours dans l'optique de revendre un jour... même si vous ne revendez pas !

N'hésitez à vous déplacer, un terrain qui vous intéresse est comme une maison, il faut pouvoir s'y projeter, dans l'environnement actuel, à différentes heures de la journée, de la semaine, du week-end et dans les conditions climatiques du moment (temps pluvieux, ensoleillé)...

2 - Choisissez un terrain libre de constructeur

Vous pourrez ainsi choisir le constructeur de votre future maison comme vous l'entendez ! Constructeur de maisons individuelles, architecte, maître d'œuvre, ou vous...

3 - Sélectionnez votre situation géographique idéale 

Privilégiez la situation géographique, à chacun de définir ses critères, de préférer la proximité à son lieu de travail ou de s'éloigner des centres agglomérés, où tout est trop bruyant et irrespirable.

Mais attention, il faut prendre en considération quelques points importants :

  • rester à proximité des écoles, commerces, magasins, médecins, facilités d'accès
  • penser aux différentes connexions, téléphone, internet...
  • ne pas négliger certaines nuisances sonores ou de pollution, que ce soit le chemin de fer, un couloir aérien, un axe routier, les champs cultivés et leur contrainte...

4 - Définissez vos critères : emplacement, orientation...

Le PLU : l'emplacement du terrain et son intégration dans son environnement.

Certaines règles strictes de construction sont à respecter :

  • Distance par rapport aux limites du terrain, hauteur maxi, superficie de plancher (SDP), etc..
  • Pensez à prévoir un terrain assez grand pour y accueillir une horde d'enfants, une piscine, un agrandissement, etc...
  • Attention à la pente du terrain, et à la nature des sols pour éviter les surcoûts de construction.
  • Également, l'exposition du terrain pour bien prévoir l'aménagement de la future maison.

5 - Renseignez-vous quant à l'état du terrain

Si possible, choisissez un terrain viabilisé, c'est-à-dire qui dispose des arrivées d'eau, d'électricité, de téléphone, de gaz.

Si ce n'est pas le cas, certaines démarches seront à votre charge : ce terrain a-t-il accès au tout-à-l'égout ? Devez-vous créer une fosse septique ? Où passe l'eau et l'électricité dans votre rue ?

Il est effectivement plus prudent et rassurant de connaître la qualité du sol (voir un géologue).

Pour toutes les autres démarches, rendez-vous à la mairie concernée qui vous donnera toutes les réponses.

6 - Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur les lotissements !

Le lotissement comporte de nombreux avantages :

  • Un terrain viabilisé, prêt à construire,
  • Des espaces arborés
  • Un lieu d'échanges entre voisins et de protection pour les enfants,

Mais aussi un inconvénient :

  • L'obligation de respecter à la lettre un cahier des charges sur des prescriptions architecturales et d'urbanisme.

7 - Qui pouvez-vous consulter pour trouver votre terrain ? 

  • Les constructeurs de Maisons individuelles
  • Les géomètres-expert, prescripteurs
  • Les aménageurs lotisseurs
  • Les architectes ou encore les notaires
  • Les mairies des communes ciblées

Et puis au détour d'une rue, recherchez un panneau publicitaire « terrains à vendre »...

 

Comment financer son projet immobilier ?

Quelques éléments pour vous accompagner dans votre démarche financière et réaliser votre projet en toute sérénité.
 

  • La pratique démontre que le montant maximum consacré aux remboursements d'emprunts dépasse assez rarement le 1/3 des revenus nets du foyer. Les 2/3 restants servant à payer les charges fixes (nourriture, vêtements, énergie, impôts, loisirs...)

    Une fois cette capacité de remboursement déterminée, reste à définir les montants que vous pouvez emprunter compte tenu des taux pratiqués et de la durée de remboursement choisie.

    Attention, cette première évaluation ne saurait remplacer l'estimation faite par le Notaire et l'analyse de votre conseiller bancaire.

    Rendez-vous vite chez ce dernier, il saura optimiser votre plan de financement, en particulier si vous pouvez prétendre à un prêt d'accession sociale ou un prêt d'épargne logement. N'oubliez pas non plus votre employeur, s'il cotise au titre du 1% patronal, il peut vous proposer un complément de financement à taux réduit.

  • La durée de vie réelle d'un emprunt est généralement très inférieure à sa durée initiale pour des raisons simples :

    • le bien est souvent vendu avant l'échéance du prêt,
    • ou bien à la suite de remboursements anticipés, partiels ou totaux,
    • ou par la faculté ouverte à l'emprunteur d'accélérer le remboursement de son crédit grâce à la modulation d'échéance.
  • Le taux fixe présente l'avantage de la sécurité : vous fixez pour toute la durée du prêt le montant de votre remboursement.

    Le taux variable est susceptible d'évoluer (à la hausse comme à la baisse) suivant un indice de référence : vos mensualités peuvent donc varier, mais toujours dans une limite connue à l'avance.

  • Pour contracter un prêt immobilier auprès de votre conseiller bancaire, il existe un très bon moyen, celui de l'apport personnel. Car en général, les banques demandent aux futurs propriétaires un apport personnel.

    Votre apport personnel peut provenir de différentes sources : Plan Épargne Logement, CODEVI, Déblocage intéressement/participation, PEE, Comptes épargne...

    L'apport personnel vous permettra de réduire la durée de votre emprunt.

  • Certaines assurances sont obligatoires pour pouvoir accéder à un prêt immobilier.

    Assurance Décès-Invalidité : son but est de permettre à vous et à votre famille de présenter les mensualités en cas de décès ou d'invalidité d'un des deux emprunteurs.

    Assurance Chômage ou perte d'emploi : cette assurance garantit à l'emprunteur de rembourser les mensualités en cas de perte d'emploi. Elle est bien évidemment soumise à certains critères :

    • Vous devez avoir souscrit à l'assurance Décés-Invalidité
    • Vous devez être salarié en CDI et même avoir de l'ancienneté
    • Vous ne devez pas être en période d'essai, ni en préavis de licenciement
    • Vous devez pouvoir bénéficier d'allocations du régime d'assurance sociale.
  • Comme dans toutes démarches d'achat, vous pouvez négocier votre prêt immobilier avec la banque. Vous pourrez ainsi économiser sur le long terme.

    Pensez à comparer les taux, vérifiez les tendances et permettez-vous de comparer d'une banque à une autre.

    D'une façon générale, n'hésitez pas à négocier le taux de crédit et les assurances de votre prêt immobilier.